Je continue les récits de bloopers. Bon, après deux ans, il est à peu près temps que je raconte un peu ma routine journalière et ses petits accrocs...
Dans le numéro des jongleurs, j'apporte des quilles sur scène, puis je traverse le plateau de bord en bord dans une petite pirouette invisible puisque pas éclairée (ce qui est peut-être une bonne chose). Pendant ce temps, les jongleurs se débarrassent de leurs gros ballons d'exercice vert fluo en les roulant dans les coulisses côté jardin et côté cour. Mais y'a un ballon qui a d'la broue dans l'toupet et qui décide de tourner vers le sud-ouest, direction la première rangée du public sur le côté. Après ma petite pirouette invisible, je décide donc de me lancer à la poursuite du gros ballon vert égaré. Je m'élance les bras tendus en avant, je saute en bas de la scène, je cours comme une dinde devant les spectateurs et je me penche finalement pour rattraper le déserteur fluo. C'est déjà pas très glorieux, mais là quand je viens pour repartir à la course... Tapis + fibre de verre = sti que ça glisse... Je patine quelques secondes comme un chat qui essaie de détaler sur la glace, pour finalement m'affaler de tout mon long aux pieds de la première rangée, mon gros ballon vert fluo toujours au bout de mes bras... Je me relève le plus rapidement possible et je grimpe sur scène avec toute la grâce et la subtilité du bûcheron qui rote sa bière en se tirant une chaise... À l'arrière-scène, les régisseurs sont très contents qui j'aie rapatrié le ballon déviant. Moi, je compte sur mon maquillage et mon costume encombrant pour camoufler ma véritable identité... Eh que c'est gracieux, une ballerine...
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2 commentaires:
Hilarant ce blooper! Avec une telle description, nul besoin de mettre ces moments sur vidéo... Bravo à notre bûcherone (avec un "n" ou deux?) préférée!
Et le public chinois ? Sait-il reconnaître toute la grâce d'une bûcherone québécoise?
Pour moi, le moment de lanterne le plus mémorable est lors de notre premier spectacle en décembre 2008 assis dans la dernière rangée avant l'allée où tu traverses, alors que tu as passé ta lanterne au-dessus de nos têtes. Puis cette autre fois en janvier 2010 où tu t'es arrêtée à la rangée où nous étions assis avec Camil et Gabriel.
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