lGabriel et moi aimons bien souligner les marques d'entraide et d'affection. Alors, quand Gabriel a fait cuire du bacon et des oeufs pour le déjeuner la semaine dernière, je lui ai dit : "Merci pour le bacon et les œufs, chéri!". Camil a bien appris la leçon et, une fois sa dernière bouchée de pain engloutie, il s'est mis à dire en boucle : "Merci Papa d'avoir préparé du bacon! Merci Papa d'avoir préparé des œufs ! Merci Papa d'avoir préparé des toasts! Merci Papa d'avoir préparé le déjeuner! Merci Papa d'avoir préparé du bacon, merci Papa d'avoir préparé des œufs ! Merci Papa d'avoir préparé des toasts! Merci Papa d'avoir..."
Hum, ça vous dit quelque chose? Ça vous rappelle quelqu'un? Ben oui, c'est ça qui arrive quand on fait un enfant au gars qui vous a suivi toute la soirée en vous disant : "Merci de m'avoir fait danser! Merci de m'avoir fait danser! Merci de m'avoir fait danser! Merci vraiment de m'avoir fait danser!". La force de la génétique...
Plus punché encore, voici une anecdote racontée par Gabriel...
Il expliquait à Camil le concept du travail. Qu'il y a toutes sortes de métiers, le gardien de sécurité c'est son travail de surveiller la place, le chauffeur de la navette c'est son travail de nous reconduire en ville, on va travailler tous les jours, Papa est professeur de musique, Maman danse pour ZAIA, etc. Et toi Camil, qu'est-ce que tu aimerais faire comme travail? Réponse instantanée de Camil : "Bonhomme de neige"!!!!!
Ok, je veux bien... mais à Macao????
mercredi 22 décembre 2010
lundi 13 décembre 2010
Et pourquoi pas une bûche en bambou? (Noël macanais)
Noël à Macao, ça veut dire de grosses décorations gonflables qui encombrent tous les ronds points (support visuel requis, les amis...)! Près de Coloane, on confond Noé et Noël (un glissement sémantique dû à un traducteur qui manque de rigueur???). Le Père Noé nous envoie donc la main de son arche remplie de rennes. Bon, peut-être aussi qu'ils ont dû trouver une solution : le contrat de travail des rennes étant échu depuis 2007, ils ont peut-être décidé cette année de faire la grève et, au lieu de tirer le traîneau, c'est le bateau qui les transporte. Ouais, ça doit être ça. Et puis à côté de tout ce beau monde, le boulevard du Venetian est jalonné de pandas coiffés de chapeaux de Père Noël, le verre dans une main et la feuille de bambou dans l'autre. Appelez Nez Rouge, le bambou ça fesse...
Si on pensait que Noël en Amérique du Nord était kitsch, quétaine, suranné et vidé de toute signification, c'est parce qu'on n'avait pas vu Noël chez les Chinois. Visiblement, ici le 25 décembre ne représente qu'une occasion de plus de se faire prendre en photo devant des décorations gonflables à l'asiatique. On a supprimé tout le meilleur de Noël, on en oublie sa raison d'être, il ne reste que le pire, le flash et le désir d'imiter les Américains sans vraiment comprendre dans quoi on s'embarque ("dans l'arche de Noël", me répondront les plus dégourdis...). Pis à part ça y'a même pas de neige icitte!
Bon, malgré tout, on arrive quand même à se faire un "vrai" Noël à la maison. On a décoré notre sapin en famille. Quand on a allumé les petites lumières rouges, Camil s'est exclamé : "Mais c'est le feu!". Permettez à notre arche de Noël de dériver un peu vers l'anecdote de Camil et le feu...
Il y a quelques semaines, je suis allée dîner avec Camil à La Gondola, un restaurant à la plage de Cheoc Van qui sert d'excellentes pizzas cuites au four à bois. En route vers les toilettes (Camil ne porte plus de couche le jour, ça fait beaucoup de visites au petit coin...), on s'arrête quelques instants devant la cuisine et j'explique à Camil comment on fait cuire la pizza au-dessus des flammes. Le soir, à la maison, Camil raconte en long et en large et en multiples versions la pizza qui cuit dans le four et pis là, pis là, pis là, il y a le feu qui fait "fffff", le tout accompagné de mimes descriptifs représentant des flammes. On a d'abord trouvé ça comique qu'il soit si impressionné par le four à bois, puis on a réalisé que c'était probablement la première fois qu'il voyait du feu, mis à part la flamme d'un briquet, trop petite pour fasciner, et le Fire Dance de ZAIA, trop abstrait pour être compris. C'est vrai! À Macao il n'y a pas de foyers, on n'a jamais été en camping ou sur le bord d'un feu de camp, alors Camil a dû être marqué par son premier "contact" avec le feu, à La Gondola! N'est-ce pas fascinant de partager son quotidien avec un petit bout qui te fait découvrir la vie avec ses yeux vierges de tout? Car, nous les adultes, non seulement nous ne nous émerveillons plus trop devant des flammes, mais pouvons-nous vraiment nous souvenir de ce que nous avons ressenti la première fois que nous avons vu du feu? Moi, j'ai oublié. Là, avec Camil, je redécouvre tout ça! J'adore! Parce qu'au fond, il a bien raison : le feu, ça hypnotise et ça laisse une impression très forte!
Donc, quand on a allumé les lumières du sapin, pour Camil ça brillait comme un four à pizza! Autre remarque rigolote du petit monsieur Girouard, quand on a suspendu des bas de Noël un peu partout dans la maison : "Heille! On a mis des gros pieds aussi!". Taillés à même les structures gonflables du rond point d'en face, cher Camil!
Bon, y'a peut-être pas encore de neige comme ça devrait, ni de fêtes familiales comme on aimerait, mais au moins il y a la nouveauté de vivre Noël du point de vue d'un petit de deux ans et demi!
On a aussi nos projets de Noël à la macanaise, tels que cuire des bûches selon la recette originale Tremblay (faut voir en quelle forme elles vont sortir... je vous enverrai les photos!), décorer une maison en pain d'épices prête à assembler commandée de Hong Kong (ça aussi j'ai hâte de voir quelle forme ça va prendre...), souper avec l'équipe de ZAIA dans un churrascao brésilien le 24 au soir après 2 spectacles, bruncher le 25 au matin avec Chad (Américain et comédien), Kami (Brésilienne, Française, d'origine ukrainienne et lithuanienne, régisseuse, polyglotte et j'en passe) Leo (4 ans) et Yilan (né le 1er avril 2008!!!!), nos amis hellenegardeno-circassiens, le tout incluant le "débouchage" des cadeaux par la tornade des trois petits gars... Noël à la sauce internationale, quoi!
...Y reste plus qu'à attendre la visite du Père Noé!
Si on pensait que Noël en Amérique du Nord était kitsch, quétaine, suranné et vidé de toute signification, c'est parce qu'on n'avait pas vu Noël chez les Chinois. Visiblement, ici le 25 décembre ne représente qu'une occasion de plus de se faire prendre en photo devant des décorations gonflables à l'asiatique. On a supprimé tout le meilleur de Noël, on en oublie sa raison d'être, il ne reste que le pire, le flash et le désir d'imiter les Américains sans vraiment comprendre dans quoi on s'embarque ("dans l'arche de Noël", me répondront les plus dégourdis...). Pis à part ça y'a même pas de neige icitte!
Bon, malgré tout, on arrive quand même à se faire un "vrai" Noël à la maison. On a décoré notre sapin en famille. Quand on a allumé les petites lumières rouges, Camil s'est exclamé : "Mais c'est le feu!". Permettez à notre arche de Noël de dériver un peu vers l'anecdote de Camil et le feu...
Il y a quelques semaines, je suis allée dîner avec Camil à La Gondola, un restaurant à la plage de Cheoc Van qui sert d'excellentes pizzas cuites au four à bois. En route vers les toilettes (Camil ne porte plus de couche le jour, ça fait beaucoup de visites au petit coin...), on s'arrête quelques instants devant la cuisine et j'explique à Camil comment on fait cuire la pizza au-dessus des flammes. Le soir, à la maison, Camil raconte en long et en large et en multiples versions la pizza qui cuit dans le four et pis là, pis là, pis là, il y a le feu qui fait "fffff", le tout accompagné de mimes descriptifs représentant des flammes. On a d'abord trouvé ça comique qu'il soit si impressionné par le four à bois, puis on a réalisé que c'était probablement la première fois qu'il voyait du feu, mis à part la flamme d'un briquet, trop petite pour fasciner, et le Fire Dance de ZAIA, trop abstrait pour être compris. C'est vrai! À Macao il n'y a pas de foyers, on n'a jamais été en camping ou sur le bord d'un feu de camp, alors Camil a dû être marqué par son premier "contact" avec le feu, à La Gondola! N'est-ce pas fascinant de partager son quotidien avec un petit bout qui te fait découvrir la vie avec ses yeux vierges de tout? Car, nous les adultes, non seulement nous ne nous émerveillons plus trop devant des flammes, mais pouvons-nous vraiment nous souvenir de ce que nous avons ressenti la première fois que nous avons vu du feu? Moi, j'ai oublié. Là, avec Camil, je redécouvre tout ça! J'adore! Parce qu'au fond, il a bien raison : le feu, ça hypnotise et ça laisse une impression très forte!
Donc, quand on a allumé les lumières du sapin, pour Camil ça brillait comme un four à pizza! Autre remarque rigolote du petit monsieur Girouard, quand on a suspendu des bas de Noël un peu partout dans la maison : "Heille! On a mis des gros pieds aussi!". Taillés à même les structures gonflables du rond point d'en face, cher Camil!
Bon, y'a peut-être pas encore de neige comme ça devrait, ni de fêtes familiales comme on aimerait, mais au moins il y a la nouveauté de vivre Noël du point de vue d'un petit de deux ans et demi!
On a aussi nos projets de Noël à la macanaise, tels que cuire des bûches selon la recette originale Tremblay (faut voir en quelle forme elles vont sortir... je vous enverrai les photos!), décorer une maison en pain d'épices prête à assembler commandée de Hong Kong (ça aussi j'ai hâte de voir quelle forme ça va prendre...), souper avec l'équipe de ZAIA dans un churrascao brésilien le 24 au soir après 2 spectacles, bruncher le 25 au matin avec Chad (Américain et comédien), Kami (Brésilienne, Française, d'origine ukrainienne et lithuanienne, régisseuse, polyglotte et j'en passe) Leo (4 ans) et Yilan (né le 1er avril 2008!!!!), nos amis hellenegardeno-circassiens, le tout incluant le "débouchage" des cadeaux par la tornade des trois petits gars... Noël à la sauce internationale, quoi!
...Y reste plus qu'à attendre la visite du Père Noé!
jeudi 9 décembre 2010
Deux entrevues avec des artistes de ZAIA
Un article sur Benji, clown québécois de ZAIA, avec un lien pour un article sur Kaleen, ex-ZAIA.
http://www.lifestyleasia.com/features/clowning-around-zaia-cirque-du-soleil-macao/article-id/6434
http://www.lifestyleasia.com/features/clowning-around-zaia-cirque-du-soleil-macao/article-id/6434
mercredi 1 décembre 2010
Vive le vent... en août!
Hors saison lors du tournage, mais ce petit moulin de saxoflûte, c'est vraiment comique!
Twinkô twinkô litôl stark
Le nouveau groupe Les tout nus revisite le grand classique "Twinkô twinkô litôl stark"!
mardi 30 novembre 2010
dimanche 28 novembre 2010
dimanche 21 novembre 2010
samedi 20 novembre 2010
vendredi 19 novembre 2010
Camil dit... (19 novembre)
Retrouvé dans mes notes de voyage...
Citation exacte : "Allo allo allo... y fait plouf!"
Décidément un lien de parenté avec ses parents, ce coquin!
Citation exacte : "Allo allo allo... y fait plouf!"
Décidément un lien de parenté avec ses parents, ce coquin!
Kuala Lumpur et Langkawi racontés par mon kanak-kanak
« Moi j’suis un pilote de tricycle! ». C’est ce que j’ai dit à Papa et Maman dans le taxi, en partant pour la Malaisie. Bizarrement, quand on est arrivés à l’hôtel et que j’ai allumé la télévision pour écouter BabyTV, je suis plutôt tombé sur une course de tricycle! Une tradition thaïlandaise! Ça commençait bien mes vacances, ça! Je n’ai pas roulé en tricycle à Kuala Lumpur, mais j’ai pris plein de moyens de transport : le métro, le train, la mayonnaise, le taxi, le nautre taxi, l’autobus rouge, le gros navion rouge, le p’tit navion rouge… Dans le train en Malaisie, on peut regarder le tunnel par la fenêtre. Mais moi j’ai eu peur, j’aime pas ça le tunnel! Une fois, le train est arrivé pis il était tout mouillé! Aussi j’ai vu un train avec un tigre! J’aime ça, moi, les véhicules! Moi j’ai marché comme un grand! Ben oui! C’était mon premier voyage de grand : pas de poussette, pas de sac à dos de randonnée, pas de porte-bébé, pas de parc pour dormir! Parce que j’suis un grand!
Moi je connais très bien le méro deux. C’est parce que la nouvelle maison elle est au deuxième étage. À Kuala Lumpur, j’en ai vu partout : sur les menus de restaurants, sur le métro méro deux, dans l’ascenseur et sur la dernière marche du site de Batu Caves, il y en avait même deux : 2-7-2! Wow! Ça fait beaucoup de marches et beaucoup de méros deux, ça!
À Kuala Lumpur, on a vu un chat qui s’est caché au restaurant malais. Je sais pas pourquoi mais Maman a eu peur du chat. À Batu Caves, il y avait des singes et ils mangeaient des bananes, comme à Bali! Il y en avait même qui mangeaient des vidages, waaaaahhhhh! c’est drôôôôle, le singe qui mange des vidanges! Oh, il y avait aussi des pigeons, j’ai eu du plaisir comme avec les oiseaux à Shanghaï! À la volière de Lake Gardens, on a vu des perroquets et des paons. Ils sont beaux, hein, les paons bleus et verts? Dans mon cahier à dessin, Papa et Maman ont colorié des paons. Où est-ce qu’où, le paon de Maman? Ah, il est là! À l’aquarium près des tours Petronas, on a vu des poissons et même des gros requins qui nageaient au-dessus de nos têtes! J’ai aimé ça l’aquarium, on se promenait dans un tunnel vitré sur un petit tapis roulant, c’était comme un métro! Le restaurant tournant aussi, c’était comme un métro! J’ai mangé de la crème glacée en regardant le soir! Et puis j’ai mangé des saucisses et de la pizza pendant mon voyage! Et puis j’ai bu du jus! On a même trouvé du gagonfuit dans les marchés chinois près de l’hôtel!
Il y avait des jeux pour le Camilounet en Malaisie : au pied des tours, il y avait beaucoup de modules de jeux, je les ai tous essayés mais souvent c’était trop chaud pour glisser. Après je suis allé me baigner dans les piscines pour enfants et sous les jets de douche. C’est drôle, la douche! À Langkawi, on a joué dans la piscine à bulles et sur la plage. Il y avait un gros tracteur sur la plage! À l’hôtel, il y avait des amis : Isaac et Oscar m’ont prêté leurs jouets de sable et eux ils ont essayé mon flotteur. Un soir, on a joué longtemps dans les vagues. Il y avait des parachutes aussi! Wow! C’est un drôle de véhicule, le parachute! J’aimerais ça, moi, aller en parachute! Après, j’en ai vu plein sur des photos quand on se promenait sur la rue!
On a même pris un nouveau moyen de transport : le téléférique! On est montés haut haut haut dans la montagne. J’ai eu peur sur le pont : le vent il faisait oooouuuuuuhhhh! pis il y avait des nuages. Après, je me suis endormi dans les bras de Papa. Quand je me suis réveillé, j’étais dans les bras de Maman. Est-ce que on va y aller à la nouvelle chambre d’hôtel? Est-ce que on va voir Shawn the sheep?
J’ai aimé ça, moi, la Malaisie! Et puis qu’est-ce que ça veut dire kanak-kanak? Ça veut dire « enfant »!
Moi je connais très bien le méro deux. C’est parce que la nouvelle maison elle est au deuxième étage. À Kuala Lumpur, j’en ai vu partout : sur les menus de restaurants, sur le métro méro deux, dans l’ascenseur et sur la dernière marche du site de Batu Caves, il y en avait même deux : 2-7-2! Wow! Ça fait beaucoup de marches et beaucoup de méros deux, ça!
À Kuala Lumpur, on a vu un chat qui s’est caché au restaurant malais. Je sais pas pourquoi mais Maman a eu peur du chat. À Batu Caves, il y avait des singes et ils mangeaient des bananes, comme à Bali! Il y en avait même qui mangeaient des vidages, waaaaahhhhh! c’est drôôôôle, le singe qui mange des vidanges! Oh, il y avait aussi des pigeons, j’ai eu du plaisir comme avec les oiseaux à Shanghaï! À la volière de Lake Gardens, on a vu des perroquets et des paons. Ils sont beaux, hein, les paons bleus et verts? Dans mon cahier à dessin, Papa et Maman ont colorié des paons. Où est-ce qu’où, le paon de Maman? Ah, il est là! À l’aquarium près des tours Petronas, on a vu des poissons et même des gros requins qui nageaient au-dessus de nos têtes! J’ai aimé ça l’aquarium, on se promenait dans un tunnel vitré sur un petit tapis roulant, c’était comme un métro! Le restaurant tournant aussi, c’était comme un métro! J’ai mangé de la crème glacée en regardant le soir! Et puis j’ai mangé des saucisses et de la pizza pendant mon voyage! Et puis j’ai bu du jus! On a même trouvé du gagonfuit dans les marchés chinois près de l’hôtel!
Il y avait des jeux pour le Camilounet en Malaisie : au pied des tours, il y avait beaucoup de modules de jeux, je les ai tous essayés mais souvent c’était trop chaud pour glisser. Après je suis allé me baigner dans les piscines pour enfants et sous les jets de douche. C’est drôle, la douche! À Langkawi, on a joué dans la piscine à bulles et sur la plage. Il y avait un gros tracteur sur la plage! À l’hôtel, il y avait des amis : Isaac et Oscar m’ont prêté leurs jouets de sable et eux ils ont essayé mon flotteur. Un soir, on a joué longtemps dans les vagues. Il y avait des parachutes aussi! Wow! C’est un drôle de véhicule, le parachute! J’aimerais ça, moi, aller en parachute! Après, j’en ai vu plein sur des photos quand on se promenait sur la rue!
On a même pris un nouveau moyen de transport : le téléférique! On est montés haut haut haut dans la montagne. J’ai eu peur sur le pont : le vent il faisait oooouuuuuuhhhh! pis il y avait des nuages. Après, je me suis endormi dans les bras de Papa. Quand je me suis réveillé, j’étais dans les bras de Maman. Est-ce que on va y aller à la nouvelle chambre d’hôtel? Est-ce que on va voir Shawn the sheep?
J’ai aimé ça, moi, la Malaisie! Et puis qu’est-ce que ça veut dire kanak-kanak? Ça veut dire « enfant »!
mercredi 17 novembre 2010
Camil dit... (17 novembre)
Ouf! Du retard, les amis! Voici donc les meilleures de Camil depuis le dernier message du même titre...
Assis dans sa chaise à l'heure du dîner, Camil me dit : "J'ai mal dans le fond!". Dans le fond? Tu veux dire aux fesses? Non. Au dos? Non. "J'ai mal dans le fond des jambes", précise-t-il. Probablement les hanches qui grandissent alors? C'est vrai que Camil a pris un pouce en deux semaines... (Mais qu'est-ce qu'ils mettent dans ces pattes de poulet macanaises?)
Au restaurant, Camil regarde au plafond et pointe une petite araignée : "Heille, y'a une oreiller!". Puis, en passant devant les aquariums d'un restaurant, on aperçoit de gigantesques homards verts et noirs. Je dis "gigantesques" parce qu'ils mesuraient bien 40 cm en longueur, avec des antennes de la même taille! On nomme donc tous les crustacés et les poissons qu'on voit, puis quand on arrive aux bestioles géantes, je demande à Camil s'il sait ce que c'est. Il hésite un peu et répond finalement : "Hum... des éléphants?". Oups, on s'est trompés... (Ils n'étaient pas si gros que ça, les homards!)
Celle-là me fait bien plaisir : hier, avant de lire l'histoire du dodo, Camil me dit candidement : "J'suis content de te voir, Maman!". Ça fait chaud au coeur, surtout que ces temps-ci Camil est dans sa phase indépendante : tous les jours, il me "renvoie" de ma job de maman. Quand je m'installe pour jouer avec lui, il me pousse vigoureusement et crie : "Non, va-t-en Maman! Va-t-en dans la cuisine Maman!". Parfois j'en viens à croire que je suis trop plate, finalement...
Aujourd'hui, en rentrant dans la classe de Papa, Camil nomme tous les instruments et Papa lui enseigne les noms de ceux qu'il ne connaît pas. L'énumération termine avec la trompette. Puis, on s'installe pour manger, Camil pointe mon mélange avocats-tofu-citron et déclare : "Ça c'est de la trompette!". Trempette, trompette... c'est trompeur en tabarouette!!!
Finalement, dans la série des conséquences (comiques) d'avoir une gardienne philippine... Cette semaine, Camil me surprend et chante pour la première fois, sur l'air de Frère Jacques :
Baby Jesus, baby Jesus, do not cry, do not cry! Don't you know I love you, don't you know I love you, very much, very much!
Oui, c'est bel et bien le fils d'un père athée et d'une mère catholique non-pratiquante qui fredonne ça! Oh, my God...
Assis dans sa chaise à l'heure du dîner, Camil me dit : "J'ai mal dans le fond!". Dans le fond? Tu veux dire aux fesses? Non. Au dos? Non. "J'ai mal dans le fond des jambes", précise-t-il. Probablement les hanches qui grandissent alors? C'est vrai que Camil a pris un pouce en deux semaines... (Mais qu'est-ce qu'ils mettent dans ces pattes de poulet macanaises?)
Au restaurant, Camil regarde au plafond et pointe une petite araignée : "Heille, y'a une oreiller!". Puis, en passant devant les aquariums d'un restaurant, on aperçoit de gigantesques homards verts et noirs. Je dis "gigantesques" parce qu'ils mesuraient bien 40 cm en longueur, avec des antennes de la même taille! On nomme donc tous les crustacés et les poissons qu'on voit, puis quand on arrive aux bestioles géantes, je demande à Camil s'il sait ce que c'est. Il hésite un peu et répond finalement : "Hum... des éléphants?". Oups, on s'est trompés... (Ils n'étaient pas si gros que ça, les homards!)
Celle-là me fait bien plaisir : hier, avant de lire l'histoire du dodo, Camil me dit candidement : "J'suis content de te voir, Maman!". Ça fait chaud au coeur, surtout que ces temps-ci Camil est dans sa phase indépendante : tous les jours, il me "renvoie" de ma job de maman. Quand je m'installe pour jouer avec lui, il me pousse vigoureusement et crie : "Non, va-t-en Maman! Va-t-en dans la cuisine Maman!". Parfois j'en viens à croire que je suis trop plate, finalement...
Aujourd'hui, en rentrant dans la classe de Papa, Camil nomme tous les instruments et Papa lui enseigne les noms de ceux qu'il ne connaît pas. L'énumération termine avec la trompette. Puis, on s'installe pour manger, Camil pointe mon mélange avocats-tofu-citron et déclare : "Ça c'est de la trompette!". Trempette, trompette... c'est trompeur en tabarouette!!!
Finalement, dans la série des conséquences (comiques) d'avoir une gardienne philippine... Cette semaine, Camil me surprend et chante pour la première fois, sur l'air de Frère Jacques :
Baby Jesus, baby Jesus, do not cry, do not cry! Don't you know I love you, don't you know I love you, very much, very much!
Oui, c'est bel et bien le fils d'un père athée et d'une mère catholique non-pratiquante qui fredonne ça! Oh, my God...
dimanche 14 novembre 2010
Ode aux voltigeurs
« I never wanted to fly so high », comme le chante si mélancoliquement Phil O’Flaherty, l’ami de Gabriel, en racontant l’histoire d’Icare du point de vue de la femme du mythique personnage.
J’adore cette chanson. Car moi non plus, je n’aime pas trop être dans les airs. Quelle ironie tout de même : avoir le vertige, la nausée quand ça tourne, les mains empotées et la peur de se retrouver la tête en bas, pour tout de même finir par travailler dans un cirque (et pas n’importe quel cirque…)! Quand je regarde mes collègues faire leurs acrobaties, je suis donc contente d’être une simple petite danseuse (car pour l’instant personne n’a eu l’idée saugrenue de vouloir une gigueuse volante!!!). Tous les jours, je suis sur scène et j’assiste au numéro de trapèze aérien, le aerial frame. Bien assise sur le septième échelon de l’échelle-iris, je contemple ces voltigeurs qui culbutent à 50 pieds dans les airs. Et moi je panique en pensant que je me suis peut-être assise un échelon trop haut aujourd’hui… Imaginez : quatre cents fois par an, ces artistes se font balancer en l’air par les porteurs ou sautent dans le vide à partir de leur plateforme en espérant qu’on les attrape de l’autre côté, quand la balançoire russe ou le pivot complétera son mouvement juste au bon moment, juste au bon endroit… Faut le faire, quand même! Très peu pour mes petits pieds de gigueuse, merci! Leur acte sera remplacé sous peu par un nouveau numéro de trapèze. Alors, pour rendre hommage à ces oiseaux humains que j’admire, voici un petit mot sur les voltigeurs (tous russes) qui ont fait partie de l’équipe de ZAIA depuis 2008.
Victor
L’excentrique, l’incarnation même d’un circassien, qui rape en russe à l’arrière-scène, apprend le breakdance sur Youtube et rayonne toujours de bonne humeur. Victor aux mèches rebelles qui sortent de sous son chapeau, aux petits pieds fléchis, dont les jambes agiles foulent le filet à grandes enjambées, comme un petit lézard qui court sur l’eau. Sur la plateforme, prêt pour le saut final, il semble calme et immobile. Mais le bout de ses doigts et de ses orteils pianotent, trahissant une certaine fébrilité. Il se balance au bout des bras des porteurs, un genou se fléchit systématiquement. La petite patte pliée, c’est Victor!
Denis Ovcharenko
Petit blondinet au regard lumineux. Prêt à sauter dans le vide, il trouve toujours le temps de regarder son public en souriant. Dans les airs, dans le filet, tenu par les porteurs ou en pleine chute, tout est sous contrôle. Pas de panique! Denis inspire le calme, peu importe la pirouette. Le temps s’arrête, le tableau se fixe, on conserve l’image de ce voltigeur, les bras bien tendus vers l’avant, cherchant les mains de son porteur. Pacifisme, flegmatisme, c’est Denis Ovcharenko!
Denis Partsvanya
Attention, c’est sérieux avec Denis Partsvanya! Même après la plus belle prouesse, son visage reste impassible et légèrement sévère. Comme il a dû en souper, des entraînements rigoureux! Capitaine de l’équipe, il fut longtemps le seul à pouvoir réussir le passage final, le triple salto. Avant d’y aller, une grande respiration en élevant les bras, une expiration bien assumée qui fait gonfler les joues, visiblement une certaine nervosité. De la peur, peut-être. Assurément, beaucoup de concentration. C’est Denis Partsvanya!
Olga
Russe, osseuse, forte, Olga me fait peur. Elle est si petite, elle est si légère qu’on craint qu’un jour elle soit balancée au-dessus de la structure. Elle fait ce 360 autour du pivot, la tête en bas et les pieds dans les nuages, sa petite jupette rose qui flotte au passage. Arquée comme une banane, ses longs bras tendus vers le prochain porteur, on la regarde en retenant son souffle. Mathématiquement, ça semble impossible qu’on l’attrape. Mais au dernier moment, go go gadget aux bras! elle étire encore un peu plus et ça y est, ses menus poignets rejoignent les mains solides de ses porteurs. Un autre passage complété grâce à cette rallonge de bras sortie d’on ne sait où! Elle rajuste sa cagoule de chat et salue avec le sérieux et la fierté d’une gymnaste qui termine sa routine, le menton levé, les bras bien tendus, les doigts des mains raides et bien écartés. Quand je la croise dans les coulisses, elle plante ses rondes prunelles noisette dans mon regard bleu. « Priviet! », déclare-t-elle avec assurance. C’est Olga!
Nina
Méticuleuse, appliquée, mini, son style est propre et ses positions, précises. Dans les airs, en grand écart, elle défie la gravité et remonte au lieu de chuter, juste en serrant un peu les jambes. Puis, propulsée par le porteur, les deux pattes maintenant bien ensemble, elle jette son tronc en avant et vole encore, droite comme une planche. Je n’ai jamais compris comment elle faisait pour ne pas succomber aux effets inéluctables de la gravité. Parfois, aussi, elle tombe dans le filet et rebondit, assise sur ses fesses comme une petite poupée. Mignonne et menue, c’est Nina!
Elena
Grande, élégante, élancée, Elena nous surprend et survole le pivot et son porteur. Il la balance au suivant et ses grandes jambes s’écartent comme deux lames de ciseaux. Toujours un petit sourire en coin, le regard espiègle et légèrement taquin. « Au fond, tout cela n’est qu’un jeu, et je ne suis qu’une gamine qui rêve de s’envoler », semble-t-elle nous dire. Avec son mari, l’entraîneur de l’équipe, elle enseigne son savoir à son petit garçon, Nikita, 7 ans. Le cirque : une histoire de famille, un rêve de jeunesse. C’est Elena!
Oleksyi
Qu’il est fort, Oleksyi! Permier passage, il faut y aller doucement pour ne pas passer tout droit! Il vole d’un porteur à l’autre, ses jambes immobiles et fortes comme la pierre semblent soudées l’une à l’autre, son torse compense en arrondissant les épaules, parce que chaque centimètre vers l’avant fait une différence. Sur la plateforme, juste avant de sauter, on le sent bien fébrile. Il se tient bien raide, légèrement incliné vers l’arrière, les bras le long des cuisses, les mains fixes, le menton levé, le regard vers le filet. Comme si c’était une question de vie ou de mort. Tous les jours, je l’imagine jeune homme d’une tribu, au bord d’un ravin, qui s’apprête à compléter un rituel qui pourrait lui être fatal. C’est un peu cela, en fait. Le filet n’épargne pas des blessures. La touche finale, Oleksyi vole au-dessus du pivot, traverse la moitié de la structure pour atterrir en plein centre du filet. De la fougue et de la force. C’est Oleksyi!
Et, bien sûr, rien de cela ne serait possible sans leurs solides et fidèles porteurs!
J’adore cette chanson. Car moi non plus, je n’aime pas trop être dans les airs. Quelle ironie tout de même : avoir le vertige, la nausée quand ça tourne, les mains empotées et la peur de se retrouver la tête en bas, pour tout de même finir par travailler dans un cirque (et pas n’importe quel cirque…)! Quand je regarde mes collègues faire leurs acrobaties, je suis donc contente d’être une simple petite danseuse (car pour l’instant personne n’a eu l’idée saugrenue de vouloir une gigueuse volante!!!). Tous les jours, je suis sur scène et j’assiste au numéro de trapèze aérien, le aerial frame. Bien assise sur le septième échelon de l’échelle-iris, je contemple ces voltigeurs qui culbutent à 50 pieds dans les airs. Et moi je panique en pensant que je me suis peut-être assise un échelon trop haut aujourd’hui… Imaginez : quatre cents fois par an, ces artistes se font balancer en l’air par les porteurs ou sautent dans le vide à partir de leur plateforme en espérant qu’on les attrape de l’autre côté, quand la balançoire russe ou le pivot complétera son mouvement juste au bon moment, juste au bon endroit… Faut le faire, quand même! Très peu pour mes petits pieds de gigueuse, merci! Leur acte sera remplacé sous peu par un nouveau numéro de trapèze. Alors, pour rendre hommage à ces oiseaux humains que j’admire, voici un petit mot sur les voltigeurs (tous russes) qui ont fait partie de l’équipe de ZAIA depuis 2008.
Victor
L’excentrique, l’incarnation même d’un circassien, qui rape en russe à l’arrière-scène, apprend le breakdance sur Youtube et rayonne toujours de bonne humeur. Victor aux mèches rebelles qui sortent de sous son chapeau, aux petits pieds fléchis, dont les jambes agiles foulent le filet à grandes enjambées, comme un petit lézard qui court sur l’eau. Sur la plateforme, prêt pour le saut final, il semble calme et immobile. Mais le bout de ses doigts et de ses orteils pianotent, trahissant une certaine fébrilité. Il se balance au bout des bras des porteurs, un genou se fléchit systématiquement. La petite patte pliée, c’est Victor!
Denis Ovcharenko
Petit blondinet au regard lumineux. Prêt à sauter dans le vide, il trouve toujours le temps de regarder son public en souriant. Dans les airs, dans le filet, tenu par les porteurs ou en pleine chute, tout est sous contrôle. Pas de panique! Denis inspire le calme, peu importe la pirouette. Le temps s’arrête, le tableau se fixe, on conserve l’image de ce voltigeur, les bras bien tendus vers l’avant, cherchant les mains de son porteur. Pacifisme, flegmatisme, c’est Denis Ovcharenko!
Denis Partsvanya
Attention, c’est sérieux avec Denis Partsvanya! Même après la plus belle prouesse, son visage reste impassible et légèrement sévère. Comme il a dû en souper, des entraînements rigoureux! Capitaine de l’équipe, il fut longtemps le seul à pouvoir réussir le passage final, le triple salto. Avant d’y aller, une grande respiration en élevant les bras, une expiration bien assumée qui fait gonfler les joues, visiblement une certaine nervosité. De la peur, peut-être. Assurément, beaucoup de concentration. C’est Denis Partsvanya!
Olga
Russe, osseuse, forte, Olga me fait peur. Elle est si petite, elle est si légère qu’on craint qu’un jour elle soit balancée au-dessus de la structure. Elle fait ce 360 autour du pivot, la tête en bas et les pieds dans les nuages, sa petite jupette rose qui flotte au passage. Arquée comme une banane, ses longs bras tendus vers le prochain porteur, on la regarde en retenant son souffle. Mathématiquement, ça semble impossible qu’on l’attrape. Mais au dernier moment, go go gadget aux bras! elle étire encore un peu plus et ça y est, ses menus poignets rejoignent les mains solides de ses porteurs. Un autre passage complété grâce à cette rallonge de bras sortie d’on ne sait où! Elle rajuste sa cagoule de chat et salue avec le sérieux et la fierté d’une gymnaste qui termine sa routine, le menton levé, les bras bien tendus, les doigts des mains raides et bien écartés. Quand je la croise dans les coulisses, elle plante ses rondes prunelles noisette dans mon regard bleu. « Priviet! », déclare-t-elle avec assurance. C’est Olga!
Nina
Méticuleuse, appliquée, mini, son style est propre et ses positions, précises. Dans les airs, en grand écart, elle défie la gravité et remonte au lieu de chuter, juste en serrant un peu les jambes. Puis, propulsée par le porteur, les deux pattes maintenant bien ensemble, elle jette son tronc en avant et vole encore, droite comme une planche. Je n’ai jamais compris comment elle faisait pour ne pas succomber aux effets inéluctables de la gravité. Parfois, aussi, elle tombe dans le filet et rebondit, assise sur ses fesses comme une petite poupée. Mignonne et menue, c’est Nina!
Elena
Grande, élégante, élancée, Elena nous surprend et survole le pivot et son porteur. Il la balance au suivant et ses grandes jambes s’écartent comme deux lames de ciseaux. Toujours un petit sourire en coin, le regard espiègle et légèrement taquin. « Au fond, tout cela n’est qu’un jeu, et je ne suis qu’une gamine qui rêve de s’envoler », semble-t-elle nous dire. Avec son mari, l’entraîneur de l’équipe, elle enseigne son savoir à son petit garçon, Nikita, 7 ans. Le cirque : une histoire de famille, un rêve de jeunesse. C’est Elena!
Oleksyi
Qu’il est fort, Oleksyi! Permier passage, il faut y aller doucement pour ne pas passer tout droit! Il vole d’un porteur à l’autre, ses jambes immobiles et fortes comme la pierre semblent soudées l’une à l’autre, son torse compense en arrondissant les épaules, parce que chaque centimètre vers l’avant fait une différence. Sur la plateforme, juste avant de sauter, on le sent bien fébrile. Il se tient bien raide, légèrement incliné vers l’arrière, les bras le long des cuisses, les mains fixes, le menton levé, le regard vers le filet. Comme si c’était une question de vie ou de mort. Tous les jours, je l’imagine jeune homme d’une tribu, au bord d’un ravin, qui s’apprête à compléter un rituel qui pourrait lui être fatal. C’est un peu cela, en fait. Le filet n’épargne pas des blessures. La touche finale, Oleksyi vole au-dessus du pivot, traverse la moitié de la structure pour atterrir en plein centre du filet. De la fougue et de la force. C’est Oleksyi!
Et, bien sûr, rien de cela ne serait possible sans leurs solides et fidèles porteurs!
mardi 9 novembre 2010
Camil dit... (5 novembre)
Camil adore tous les fruits. Même le pamplemousse, pourtant amer pour une si petite bouche! Ce matin-là, on termine le dernier quartier de cet agrume rosé. Camil, qui est resté sur sa faim, en veut encore : "Où est-ce qu'où le gros plamplemousse?". Je réponds : "On l'a tout mangé!". Tête dure, il me redemande la même chose et on répète cette séquence question-réponse au moins quatre fois. Puis, la cinquième fois, je lui explique : "Le pamplemousse il est dans ton bedon!". Camil relève son chandail et observe son nombril. "Ben non, y'en a pas du plamplemousse!". C'est magique, Camil, on appelle ça l'anatomie!
mardi 2 novembre 2010
Camil dit... (2 novembre)
Pour remédier à notre problème de "toujours de l'eau qui coule d'en-dessous du bain" dans la salle de bain, j'ai acheté un petit squeegee pour aider l'écoulement à faire son chemin gentiment vers le drain du plancher. Camil, qui est dans sa phase "C'est quoi ça, Maman?", s'est bien vite informé de cette nouvelle acquisition. J'ai commencé par lui dire que c'était un squeegee, puis je me suis dit que je ne devrais pas poursuivre ainsi cette longue tradition d'anglicismes, et donc j'ai corrigé en lui disant que c'était une raclette. Le mal était fait, Camil répète à qui veut l'entendre que "ça c'est une raclette, on dit un p'tit luigi"! Enfin, la déformation peut laisser croire qu'il s'inspire du Luigi du film Les Bagnoles...
vendredi 22 octobre 2010
Camil dit... (22 octobre)
Une petite mise à jour s'impose sur les expressions mignonnes de Camil...
Gabriel félicite Camil d'avoir bien mangé son repas, il lui dit : "Bravo! Camil, tu es vraiment un grand! Maman, elle, c'est plutôt une petite!". Camil ajoute : "Puis Papa c'est un gros!". Petite Maman rigole grandement!
Camil court soudainement jusqu'à la salle de lavage. Il revient en disant : "J'ai allumé le dicateur". Le quoi? Il répète : "Le diateur"... Ah! Le déshumidificateur!!! Hum, ça ne fait pas vraiment partie du vocabulaire des tout-petits d'habitude!
Camil joue à l'avion avec une feuille de papier roulée. Puis il dépose sa feuille et s'exclame : "Ah! Il est atterri à Toronto!". Marqué par son voyage au Québec, changeons "Tous les chemins mènent à Rome" pour "Tous les avions vont à Toronto"!
On se prépare pour aller jouer avec Yilan, le petit garçon d'une des régisseuses du cirque. Maman enfile un gilet de hippy, celui qui a un visage de madame brodé dessus, avec des pendentifs en métal qui décorent cette madame. Camil touche ces décorations et me dit : "On va voir Yilan avec Buzz Lightyear?" Vers l'infini et plus hippy encore!
Pour rester dans le thème spatial, on mange de la pizza chez Portofino (Camil adore maintenant la pizza, youpi!). Camil pointe les bulles d'air qui font gondoler la croûte et me demande : "Maman, est-ce que c'est la lune, ça?". Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour la pizza!
Gabriel félicite Camil d'avoir bien mangé son repas, il lui dit : "Bravo! Camil, tu es vraiment un grand! Maman, elle, c'est plutôt une petite!". Camil ajoute : "Puis Papa c'est un gros!". Petite Maman rigole grandement!
Camil court soudainement jusqu'à la salle de lavage. Il revient en disant : "J'ai allumé le dicateur". Le quoi? Il répète : "Le diateur"... Ah! Le déshumidificateur!!! Hum, ça ne fait pas vraiment partie du vocabulaire des tout-petits d'habitude!
Camil joue à l'avion avec une feuille de papier roulée. Puis il dépose sa feuille et s'exclame : "Ah! Il est atterri à Toronto!". Marqué par son voyage au Québec, changeons "Tous les chemins mènent à Rome" pour "Tous les avions vont à Toronto"!
On se prépare pour aller jouer avec Yilan, le petit garçon d'une des régisseuses du cirque. Maman enfile un gilet de hippy, celui qui a un visage de madame brodé dessus, avec des pendentifs en métal qui décorent cette madame. Camil touche ces décorations et me dit : "On va voir Yilan avec Buzz Lightyear?" Vers l'infini et plus hippy encore!
Pour rester dans le thème spatial, on mange de la pizza chez Portofino (Camil adore maintenant la pizza, youpi!). Camil pointe les bulles d'air qui font gondoler la croûte et me demande : "Maman, est-ce que c'est la lune, ça?". Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour la pizza!
mercredi 13 octobre 2010
Noël 2009 et la tour de Macao
Un dernier sprint pour les photos en retard... Noël 2009 et ses suites!
Aimez-vous nos décorations de Noël? Elles incluent des nœuds rouges traditionnels chinois et un porte-clé en forme de tartelette aux œufs portugaise!
Camil est tout content de déboucher ses cadeaux (dixit Valérie Néron!)
"Oh! Des lettres pour écrire "papa" et "maman" sur le frigo!"
Grand-Papa donne un bas de Noël à Camil!
Sortie à la tour de Macao : vue panoramique sur la ville!
Ouf, méchante chute!
Les petits pieds dans le vide vitré!
Moi j'aime mieux regarder en l'air, c'est moins épeurant!
mardi 12 octobre 2010
lundi 11 octobre 2010
Camil dit... (11 octore)
Ce n'est rien d'extraordinaire, mais ça m'a fait chaud au coeur...
Ce matin, on a eu du plaisir. Camil a pris un bon déjeuner (miam, de la mangue!), on a joué avec la pâte à modeler, la cuisinette, les petites autos, on est allés au parc en tricycle... Après sa sortie au parc, Camil me dit donc : " C'est l'fun ma journée!". Ben oui Camil, c'est l'fun un beau matin sans crises!
Ce matin, on a eu du plaisir. Camil a pris un bon déjeuner (miam, de la mangue!), on a joué avec la pâte à modeler, la cuisinette, les petites autos, on est allés au parc en tricycle... Après sa sortie au parc, Camil me dit donc : " C'est l'fun ma journée!". Ben oui Camil, c'est l'fun un beau matin sans crises!
Moi j'connais mon alphabet...
Si vous avez déjà côtoyé des Philippins, vous vous êtes sans doute aperçus qu'ils souffrent souvent de ce que mon amie Kris-Belle surnomme le "P and F syndrome". C'est un "tagaloguisme", soit une erreur linguistique dérivée du tagalog, la langue nationale des Philippines, où les deux lettres sont interchangeables. Outre le fait que c'est pratique pour jouer au Scrabble (je vous rappelle que le P vaut trois points et le F en vaut quatre...), dans la vie de tous les jours c'est bien comique à entendre! Combien de fois on s'est fait dire que le prix pour garder un enfant à Macao était de "porty dollars fer hour"! Donna, la gardienne de Camil, mélange systématiquement ses lettres et expose quotidiennement notre fetit (grand) Foulet au syndrome P and F. Ainsi, Camil "goes to fark and drinks affle juice", ou encore "can eat fork with a pork", et finalement " can fut the eggflant in the pridge". Et ceci n'est pas une exagération!!!
Camil commence à prendre le pli : récemment, il m'a dit : "Daddy is at the oppice!" Nooooon!!!! Il ne manquerait plus qu'il se fasse garder par un hispanophone et qu'il se mette à mélanger ses V et ses B, puis par un sinophone qui lui apprendrait à confondre les L et les R, puis un Cantonais qui transformerait ses N en L, et un Russe qui ferait sonner ses W comme des V... C'est-tu ça qu'on appelle "l'anglais international"?
Camil commence à prendre le pli : récemment, il m'a dit : "Daddy is at the oppice!" Nooooon!!!! Il ne manquerait plus qu'il se fasse garder par un hispanophone et qu'il se mette à mélanger ses V et ses B, puis par un sinophone qui lui apprendrait à confondre les L et les R, puis un Cantonais qui transformerait ses N en L, et un Russe qui ferait sonner ses W comme des V... C'est-tu ça qu'on appelle "l'anglais international"?
jeudi 7 octobre 2010
Hong Kong : Ocean Park (décembre 2009)
Je continue mon rattrapage avec notre visite à Ocean Park, le lendemain de notre séjour à Disneyland.
Le site est étrangement construit sur deux versants d'une même montagne. Ça fait beaucoup d'escaliers roulants (à noter : petites décorations de Noël le long des rampes!)!
"Y sont où les montagnes russes?"
Gabriel en route pour la pitoune!
L'avantage d'être construit à flanc de montagne : une vue panoramique sur les îles du sud de Hong Kong et sur la mer!
Le bœuf aussi veut se faire poser avec les otaries!
Oups! Petite erreur de montage... La suite logique de la vue sur la mer autour de Hong Kong : les bateaux qui transportent tous ces conteneurs...
Visite chez les otaries
Saurez-vous distinguer le vrai du faux?
On pose pour la galerie?
Ça nage sur le dos, ces bibittes-là!
Ces deux images sont identiques à 567 erreurs près. Trouvez les 567 différences. (Où est le bœuf?)
"Youpi! Y'a plein de poissons!"
Grosses raies et reflets de lampes halogènes!
Hum, la photo est dans le mauvais sens... Poissons clown et drôle de bibitte faite en long dans le fond (c'est sûrement pas son nom scientifique...).
On se reprend pour les poissons clown!
Petit hippocampe. Ça fait peut-être dix centimètres, maximum!
Poisson dragon???
Quand l'eau et son reflet ne font qu'un!
Ouh, des méduses fluorescentes!
Oh! La belle étoile d'aquarium!
Euh... c'est quoi ça (Après mon ignorance en botanique, vous découvrez mon flagrant manque de connaissances marines. Ça vient avec le mal de mer.) ?
La profondeur et la taille de cet aquarium impressionnent vraiment. La visite commence à la surface de l'eau, puis on descend en spirale autour des vitres. Ainsi, on peut apprécier toute une variété de poissons, puisque certains vivent plutôt à la surface alors que d'autres préfèrent le fond. Et comme c'est très large, il y a de la place pour tout le monde. Plus on descendait, plus les poissons grossissaient, jusqu'à...
"S'cusez madame, sont où les toilettes?"
La description de notre visite à Ocean Park ne serait pas complète sans faire mention des groupes de touristes chinois! Tout va bien, tout est calme, puis soudain un team de casquettes toutes pareilles se garrochent en courant à l'entrée d'un site. Grrr! Ici : les Roses en route vers l'aquarium.
D'autres superbes exemples de mode à la cantonaise!
Lui il m'a dévisagée comme ça tout le temps que j'ai passé à attendre Gabriel, qui était parti aux toilettes. Ben cou'donc, t'as jamais vu ça une maman de 5 pieds 1½?
On prend le téléférique pour se rendre de l'autre côté de la montagne : ça vaut bien une bonne bière!
Le bœuf admire la vue de Stanley et de la côte sud de l'île de Hong Kong!
Trop cute avec son bonnet de lutin!
C'est beau, Hong Kong!
On arrive à l'autre section du parc thématique!
Hum, je pense que nos voisins de file ne savaient pas lire parce qu'ils ont essayé de nous dépasser par le côté au moins 42 fois! On leur a joué un tour : à la sortie du téléférique, on a fait ralentir leur groupe en marchant ben ben lentement... Ils étaient tellement impatients! C'est quand même drôle la vie avec des Chinois!
Un groupe d'étudiantes qui ont trouvé Camil ben de leur goût! Après la photo de groupe, il y a bien sûr eu la série de photos individuelles... Pourquoi faut toujours que les Chinois débarquent en paquet de douze?
Bizarre...
Superbe! Camil a peur de la grosse barbe du Père Noël et la fille en arrière en a plein son truck de se faire poser en lutin!
Plein de nous!
Bon, vous avez deviné? Il y avait un panda de l'autre côté de la vitre! Moi, j'ai jamais réussi à le voir pour cause d'agglomération de Chinois trop concentrée. Mais j'ai eu beaucoup de plaisir à regarder les Chinois se bousculer pour voir un boutte de fourrure noire et blanche!
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