Oups! Petite erreur chronologique ici: en fait, c'est en partant de Ubud pour se rendre à Sibetan que nous sommes passés par Semarapura... Enfin, voici tout de même les photos.
Après une heure de route, Camil démontre des signes de mal de coeur, alors on prend une petite pause de la boîte de tôle. On s'arrête tout juste à la sortie de Semarapura, la capitale de la région est de Bali.
"Transport?"
Bienvenue chez M. Patenteux!
Le dépanneur de la place, où les parapluies renversés servent de présentoirs.
"Oh! C'est beau chapeau, la madame!"
En fait, on se trouve tout près d'un gros barrage...
...qui sert aussi de piscine.
Code vestimentaire: nil.
Ils sont tout petits dans cette large rivière!
Lui, il ramasse le sable pour faire du ciment.
Flouch, flouch!
Quelques habitants profitent d'un maginifique vue sur la rivière... Étrangement, les vêtements sont étendus sur les balcons... C'est dire si l'espace est restreint pour eux!
En parlant de lavage...
"Qu'est qu'y a?"
Oh, c'est vraiment mignon! Avec ses bajoues d'écureuil et son Gros Toutou, Camil est mangeable! Père et fils ont définitivement des airs de famille.
Tout près du barrage et de chez M.Bizouneux, on rencontre un groupe de jeunes qui construisent les "Ogoh-ogoh". C'est une tradition religieuse pour les festivités du Nouvel An Balinais (ou Nyepi), qui aura lieu dans deux semaines : la veille du Nyepi, on parade dans la rue avec des Ogoh-ogoh, qui sont les représentations des mauvais esprits. Les Ogoh-ogoh sont modelés, puis peints et habillés. Pendant la parade, on fait autant de bruit que possible. Puis, les Ogoh-ogoh sont brûlés. Le but est d'éloigner les mauvais esprits qui voudraient s'infiltrer dans la place pour cette nouvelle année. Dans chaque village balinais, ce sont les jeunes qui sont responsables de la construction des Ogoh-ogoh. Une belle façon d'impliquer les jeunes dans la religion et les coutumes traditionnelles...
... Le lendemain, premier jour de la nouvelle année, tout le monde reste à la maison, les lumières éteintes. On ne fait pas de bruit, on ne fait pas de jeux. Même les touristes ne peuvent pas sortir de l'hôtel. Chut! Il ne faudrait pas effrayer les bons esprits qui veulent s'installer dans la maison en ce début d'année!
Dans un autre registre, l'un des jeunes du groupe m'a abordée : il voulait que je lui donne des sous! Je n'avais pas un rond dans ma poche, en fait pour tout vous dire mes poches étaient remplies de sacs de plastique en cas de mal de coeur camilien... Mais le jeune homme ne semblait pas très intéressé par ce que mes poches pouvaient lui offrir... Moi, je me suis demandé pourquoi ils n'étaient pas à l'école. Ce n'était ni la fin de semaine, ni le soir, ni même l'heure du dîner... Je me suis demandé à quel point l'éducation pouvait être accessible à Bali...
1 commentaire:
J'avais bien hâte de lire les commentaires des deux dernières photos! Merci Méli de partager avec nous et de faire notre éducation... Bonne idée de mettre les photos d'abord puis d'ajouter les commentaires après quelques jours.
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